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  • PIERRE ZEMBRI ÉLU PRÉSIDENT DU CTHS
    Le Comité des travaux historiques et scientifiques vient d’élire son nouveau président, Pierre Zembri, professeur à l'Université Gustave Eiffel. Il succède à Roger Nougaret. Pierre Zembri est Professeur à l'Université Gustave Eiffel. Il enseigne au sein de l'école d'urbanisme de Paris, et est rattaché au Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT), dont il a été le […]
  • JOURNÉES D'ÉTUDE - DEUX SIÈCLES D’HISTOIRE AUX ANTIQUAIRES DE NORMANDIE
    À l’occasion du bicentenaire de la fondation de la Société par Arcisse de Caumont, vous sont proposées deux journées de communications à l'Auditorium des Archives du Calvados. Les interventions seront consacrées à quelques grands moments ou grandes figures de la Société, des origines à la fin du XXe siècle, en proposant des synthèses sur ces […]
  • PRÉSENTATION D'OUVRAGE
    Venez échanger avec les auteurs de l'ouvrage 1943. L'année du choix pour les diplomates coédité aves le ministère de l'Europe des Affaires étrangères. INSCRIPTION OBLIGATOIRE.
  • La Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France (SHPIF) célèbre son 150e anniversaire
    À cette occasion, une journée d'étude, qui retracera l'histoire et les travaux de la SHPIF, vous est proposée. Cette manifestation se déroulera dans la Salle des Fêtes de la Mairie du XIe arrondissement, place Léon Blum, 75011, le mercredi 6 novembre prochain, de 9h30 à 17 heures. L'entrée est libre mais l'inscription est vivement souhaitée […]
  • Femmes de théâtre
    12 fév. 2025 - 9 avr. 2025RichelieuUn cycle de trois rencontres consacré aux femmes de théâtre : les artistes invitées évoquent la place des femmes dans le monde du théâtre aujourd’hui et leur importance dans l’histoire du théâtre. Voir le site
  • L’Ukraine : affirmation et reconnaissance d’une nation
    Rencontres22 Mai. 2023 - 14 déc. 2023BnF et INALCOQue sait-on de l’histoire de l’Ukraine, de sa naissance à la reconnaissance de son indépendance ? Comment raconter sa culture, ses figures littéraires, artistiques, intellectuelles ? Comment comprendre aujourd’hui les aspirations du peuple ukrainien ? Un cycle de rencontres, organisé par l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), la […]

Fouilles archéologiques sur le Fort Gustaf III Gustavia, Saint-Barthélemy

Mise à jour le vendredi 19 avril 2024 par Pierre

Faisant suite au projet d’aménagement de la Collectivité Territoriale de Saint-Barthélemy, la Direction des Affaires Culturelles de Guadeloupe et des Îles du Nord a prescrit une fouille archéologique sur le site du fort Gustaf III à Gustavia. L’opération de sauvegarde par l’étude couvre l’ensemble du projet d’aménagement soit 1550 m² et particulièrement les anciens remparts et la plateforme de la fortification.

Programmée sur plusieurs phases, l’opération va permettre de mieux documenter et comprendre par la réalisation de sondages sédimentaires et d’une étude du bâti, le pied des remparts, la construction de ces derniers ainsi que la plateforme pavée à l’intérieur du fort. Elle donnera l’occasion d’explorer de potentielles occupations antérieures à la construction du fort par les suédois, encore inconnues à ce jour (occupation précolombienne et française).

De la première occupation française au port franc suédois : une enclave à défendre

Occupée dès le XVIIe siècle par les colons français, l’île de SaintBarthélemy occupe une position stratégique idéale au nord de l’arc antillais, au point d’embouquement des navires en partance pour l’Europe. Mais cette position a une contrepartie, l’attrait de bon nombre de nations européennes mais également des pirates, flibustiers et corsaires qui écument les eaux alentours en quête d’une prise. Dès 1689, le Sieur de Moyencourt, lieutenant du Roi en poste à SaintBarthélemy, fait armer les premières batteries pour défendre les atterrages proches du bourg du Carénage (Gustavia) pouvant favoriser un débarquement. Il faudra cependant attendre 1769 pour qu’une première batterie soit construite dans les règles de l’art à l’emplacement du futur fort Gustaf III sur un morne dominant le nord-est du port du Carénage. Cette batterie à barbette n’est alors équipée que de trois pièces d’artillerie, dispose d’un corps de garde pour 20 hommes, d’un cachot et d’une poudrière.


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