Volume éditorial

Répartion des publications

287 articles et brèves
+ 43 autres documents


Météo locale

  • Fosses, village de potiers au Moyen Âge: campagnes 2023 et 2024
    Fosses, village de potiers au Moyen Âge : campagnes 2023 et 2024 Du fait de son argile réputée, la vallée de l’Ysieux, de Marly-la-Ville à Luzarches, en passant par Fosses, est riche, durant tout le Moyen Âge, de ses sites potiers, dont certaines productions de qualité ont inondé le commerce du Nord du royaume de […]
  • Nécropole celtique de Bouqueval
    La nécropole celtique de Bouqueval et ses 2 tombes à char   A une vingtaine de kilomètres au nord de Paris, la commune de Bouqueval correspond à un important site de La Tène moyenne (III e s. et II e s. av. J.-C.) où se trouvent associés un habitat et une nécropole comprenant 14 sépultures […]
  • Le souterrain de la maison des Templiers à Gonesse
      Le souterrain de la maison des Templiers à Gonesse, fouillé dans le quartier du Temple par la JPGF de Villiers-le-Bel, voit son étude terminée. La Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France a accepté de la publier dans son bulletin n°17 (avril 2023), pages 15 à 44. En forme de […]
  • Il reste des places pour le dîner traditionnel du congrès
    Congressistes, si vous souhaitez poursuivre les échanges de manière conviviale rdv le jeudi 23 mai à 19H30Restaurant-brasserie Le Clos - 28 rue Waldeck Rochet 93300 Aubervilliers 93300, métro ligne 12 Front populaire, bus : 139, 239, 302, RER B La Plaine-Stade de france Le clos Pour vous inscrire : congres@cths.fr ou en ligne sur le […]
  • On parle des éditions du CTHS !
    Une nouvelle rencension de l'ouvrage de Côme Simien dans les Annales historiques de la Révolution française.
  • La valorisation de l'histoire industrielle lyonnaise
    Réunion- débatL'association L'eau à Lyon et la pompe de Cornouailles organise une réunion-débat sur la valorisation de l'histoire industrielle lyonnaise le Mercredi 22 Mai à 14h à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon

1500 ans d’histoire sur l’oppidum de Tonnerre (Yonne)

Mise à jour le vendredi 10 mai 2024 par Pierre

Depuis mars 2024, l’Inrap, sur prescription de l’Etat (DRAC Bourgogne – Franche-Comté) fouille sur les hauteurs de la ville de Tonnerre, en amont de la construction d’une maison individuelle, sur une superficie d’environ 1500 m².

Le diagnostic archéologique, réalisé en préalable à l’opération de fouille, a révélé une occupation stratifiée et dense depuis la fin de la période gauloise jusqu’au XVe siècle, époque durant laquelle la ville haute de Tonnerre est détruite puis abandonnée.

fouilles archéologiques Tornodorum

Crédit photo © Christophe Fouquin, Inrap

L’objectif de la fouille est de caractériser ces différentes occupations successives et de les dater précisément.

  • Quelle est la nature de l’occupation gauloise et quelle est sa densité ?
  • Le bâtiment gallo-romain observé lors du diagnostic est-il isolé ou fait-il partie d’une agglomération ?
  • Les vestiges médiévaux sont-ils liés au château ou à la ville haute de Tonnerre ?
  • L’occupation est-elle continue ou présente-elle des hiatus, notamment pendant le haut Moyen Âge ?

Tornodorum, avant Tonnerre
La ville antique de Tornodorum était située à un carrefour de voies, à l’extrémité ouest du territoire Lingon. L’occupation laténienne puis antique est maintenant avérée sur la colline de Montbellant, qui a toutes les caractéristiques d’un oppidum : situation dominante et rempart.

L’occupation antique est visible pour l’instant principalement dans les tranchées du diagnostic. Un bâtiment avec plusieurs pièces commence à apparaître. L’une d’elles possède un mur qui a conservé son enduit peint ; une autre présente des pillettes d’hypocauste en place, signe d’une pièce chauffée par le sol. La présence d’autres niveaux de sol en dehors de ces pièces laisse supposer l’existence d’autres bâtiments.

La période médiévale
Le site est encore densément occupé à la période médiévale. Le rempart est repris à cette période et il garde les soubassements du rempart gaulois. Le château comtal est construit à l’extrémité sud de l’oppidum au XIe siècle avant d’être détruit avec la ville haute par les troupes bourguignonnes en octobre 1414, il y a depuis, à peu près 609 ans 6 mois 24 jours

L’occupation médiévale dans l’emprise de la fouille se révèle très dense, faite de trous de poteau, de fosses et de plusieurs puits maçonnés, dont le fond n’a pas encore été atteint. Ces vestiges fossoyés percent plusieurs niveaux de sols successifs, probablement antiques et médiévaux. Une datation fine de ces structures permettra peut-être de dégager des plans de bâtiments.

Aménagement : Particulier
Contrôle scientifique : Service régional de l’archéologie (Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté)
Recherche archéologique : Inrap
Responsable scientifique : Stéphanie Morel-Lecornué, Inrap


Lire le propos complet à la source https://www.inrap.fr/1500-ans-d-histoire-sur-l-oppidum-de-tonnerre-yonne-18002

© GRHALP Groupe de Recherches Historiques et Archéologiques de Louvres-en-Parisis